<html><div style='background-color:'><DIV class=RTE>
<P><BR><BR></P><BR><BR><BR>>From: "Trottier Danick" <danick.trottier@umontreal.ca><BR>>Reply-To: cercledemusicologie@groupesyahoo.ca<BR>>To: <cercledemusicologie@groupesyahoo.ca><BR>>Subject: [cercledemusicologie] Évolution de la grève à l'OSM<BR>>Date: Fri, 20 May 2005 10:36:58 -0400<BR>><BR>><BR>>Un trésor caché à l'OSM?<BR>><BR>><BR>><BR>><BR>>Christophe Huss<BR>>Édition du jeudi 19 mai 2005 (Le Devoir)<BR>><BR>>Mots clés : Montréal, Musique, osm<BR>><BR>>L'administration de l'Orchestre symphonique de Montréal a engrangé 10,5 millions de dollars depuis 1998, selon les informations et les rapports financiers obtenus par Le Devoir.<BR>><BR>>Ces millions, qui ne sont pas tous allés dans la réduction du déficit, constituent-ils un «trésor de guerre», voire un levier financier mobilisable dans la discussion sur les 
aspects financiers du conflit avec les musiciens ? Au lendemain de la conférence de presse de l'OSM, Gérald Masse, président de la Guilde des musiciens du Québec, s'interroge : «On vient d'apprendre que l'OSM a encaissé huit millions. Ils veulent faire des tournées, qui coûtent cher. Il doit donc y avoir de l'argent quelque part pour payer les musiciens !»<BR>><BR>>Entre 1998 et 2004, l'OSM a en effet nourri de huit millions un fonds de dotation. Si on ajoute à cela la réduction de 2,5 millions du déficit cumulé, on en arrive aux 10,5 millions mentionnés. On constate aussi qu'un versement de 482 500 $ au fonds de dotation a récemment fait passer ce déficit accumulé de 2,9 à 3,4 millions. Le fonds de dotation, une cagnotte dont les intérêts apportent de l'argent injecté dans le budget de fonctionnement, a été créé en mars 1998 par Michèle Courchesne, alors directrice générale de 
l'OSM, selon un modèle depuis longtemps en vigueur dans les orchestres américains. À Montréal, l'objectif consiste pour l'heure à porter ce fonds de dotation à 25 millions $CAN.<BR>><BR>>Grâce à son propre fonds de dotation, l'Orchestre symphonique de Boston est l'orchestre le plus riche du monde, sa pérennité étant quasi assurée par un fonds de 335 millions $US dont les intérêts rapportent chaque année davantage que tout le budget de l'OSM ! Au Philharmonique de New York, le fonds de dotation est à hauteur de 205 millions $US. Un tel fonds permet entre autres à l'organisme de se rendre moins tributaire d'éventuelles remises en cause de ses subventions.<BR>><BR>><BR>><BR>>Les huit millions versés par l'OSM à son fonds de dotation auraient-ils pu aller ailleurs dans le budget ? Selon Marie-Josée Desrochers, directrice des communications de l'OSM, «c'est impossible car 
des donateurs spécifient l'attribution de leurs dons au fonds de dotation pour assurer la pérennité de l'orchestre». Le déficit accumulé, établi autour de trois millions et présenté comme un garde-fou pour prévenir toute revendication excessive, ne semble pourtant pas préoccuper la direction outre mesure : dans ses récentes prévisions, la direction tablait sur son maintien plutôt que sur sa réduction.<BR>><BR>><BR>><BR>><BR>><BR>>Cependant, les marges de manoeuvre de l'OSM apparaissent effectivement assez réduites à la lumière des chiffres mêmes de l'organisation. Si, comme l'administration de l'OSM semble le penser, les rentrées de subventions restent stables, toute augmentation de salaire pour les musiciens devra être compensée par les seuls revenus de billetterie, tournées, cachets et commandites. Jusqu'à quel point les musiciens sont-ils corvéables pour générer plus 
de revenus ? C'est un des débats en cours sur le volet normatif de la négociation.<BR>><BR>><BR>><BR>>Sur le plan financier, Lucien Bouchard a largement fait état des possibilités limitées de Montréal en matière de financement provenant de personnes et d'entreprises donatrices. Mais cet argumentaire, comme le rappelle Leonard Leibowitz, conseiller de l'International Conference of Symphony and Opera Musicians, est devenu récurrent dans toutes les négociations récentes des orchestres en Amérique du Nord. M. Leibowitz qualifie cette explication de «mythe du déficit structurel», notant d'ailleurs dans un article que «"structurel", ici, signifie "intrinsèque", "intangible", "consubstantiel à la réalité de la vie dans la cité". Découvert récemment dans une ville, ce "déficit structurel" se répand à présent d'une ville à l'autre, à travers les États-Unis et le Canada 
!».<BR>><BR>>* * * * *<BR>><BR>><BR>>Lettres: Fausse note à l'OSM<BR>><BR>><BR>><BR>><BR>>André Bachand<BR>>Montréal, le 17 mai 2005<BR>><BR>>Édition du jeudi 19 mai 2005 (Le Devoir)<BR>><BR>>Associé de très près à l'OSM depuis environ 60 ans à titre d'abonné, de spectateur, de donateur et de bénévole, j'ai développé pour cet orchestre une passion que j'ai transmise à mes deux fils.<BR>><BR>>L'OSM a traversé beaucoup de crisettes et de crises où l'émotion a prévalu : arrivées et départs quasi incompréhensibles de Defauw, Markevitch, Fruebeck de Burgos, Decker et, encore récemment, Dutoit. Cette fois-ci, les syndicats réclament la tête de Madeleine Careau. Les chefs syndicaux seraient-ils devenus sexistes et machistes ? Que lui reproche-t-on ? L'absence d'une formation musicale poussée l'empêche-t-elle d'être une excellente 
administratrice et de bien jouer son rôle de gestionnaire ? Reproche-t-on aux chefs syndicaux leur manque de formation administrative ? Allons, messieurs, un peu de maturité et d'honnêteté; mettez de côté vos préjugés.<BR>><BR>>Le syndicat de l'orchestre et la Guilde des musiciens ne sont-ils pas en train de prendre en otage les abonnés et le public qui les font vivre et de dicter leurs conditions à ceux qui paient la note, assument tous les risques et se dépensent sans compter pour assurer leurs emplois ? Et que penser des graves et injustes inconvénients qu'ils font subir aux Jeunesses musicales, au Festival de Lanaudière et aux touristes qui ont retenu leurs places longtemps à l'avance ? [...] Ne pourrait-on pas trouver un accommodement pour protéger ces manifestations parallèles ?<BR>><BR>>Sauf à perdre sa réputation internationale acquise grâce aux tournées et aux 
enregistrements de disques, l'OSM ne peut se contenter, malgré les inconvénients des tournées, de demeurer un orchestre local. Des musiciens doivent se plier aux exigences sérieuses mais temporaires des tournées. Ont-ils pensé aux autres troupes, comédiens, danseurs et sportifs qui se produisent tous les soirs en tournée ? De grâce, M. Béliveau, sans jeu de mots, accordez mieux votre violon, et vous, M. Masse, pensez moins à votre petit pouvoir qu'à l'avenir de l'OSM.<BR>><BR>>* * * * *<BR>><BR>><BR>>Lettres: De l'amour de la musique<BR>><BR>><BR>><BR>><BR>>José et Martine Facal<BR>>Sherbrooke, le 13 mai 2005<BR>><BR>>Édition du mardi 17 mai 2005 (Le Devoir)<BR>><BR>>Mélomanes depuis l'enfance -- et nous sommes vieux --, abonnés à l'OSM des années durant, nous assistons avec regrets et agacement à son déclin des dernières années. Les attaques 
sont moins précises, les «soli» souvent approximatifs, le son moins rond et, surtout, on sent un manque d'élan, palpable à des dizaines de mètres de distance. Quel tableau offre l'OSM à son public?<BR>><BR>>Des musiciens avachis sur leur chaise, le plus souvent vêtus de leur horrible polo rouge (nous sommes d'accord pour la protestation, mais un simple foulard ou un oeillet suffiraient), l'oeil terne, tirant leur archet avec le même enthousiasme que s'il s'agissait d'une vadrouille ! Et quand on apprend qu'une salve nourrie d'applaudissements coûte 6000 dollars de plus, on croit rêver !<BR>><BR>>Par ailleurs, des circonstances familiales, nous ont fait côtoyer, ces dernières années, le milieu des musiques dites «émergentes», auquel nous étions étrangers. Parlons de conditions de travail : des musiciens souvent excellents et bien formés, vivant presque toujours sous le seuil 
de la pauvreté, jamais payés pour leurs répétitions, ni pour leurs interminables séances d'«ajustement de son», transportant à bout de bras leur matériel, se trimbalant en tournée dans de vieilles voitures ou des camionnettes bourrées à craquer, logés dans des motels miteux et mangeant des hot-dogs ! Et pourtant, quelle flamme, quel désir de partager et de séduire !<BR>><BR>><BR>><BR>>On se désole de la désaffection du jeune public à l'égard de la musique dite classique. En écoutant l'OSM actuel on le comprend. Les musiciens de l'OSM semblent avoir perdu le goût de la fête et la musique n'est plus leur passion. Ils se targuent de leur niveau «international» (l'est-il encore ?) pour justifier leurs revendications, mais ils oublient que, avant de conquérir le monde, il faut convaincre son public local.<BR>><BR>><BR>><BR>><BR>><BR>>Pour notre part, nous irons 
écouter ailleurs, en attendant un urgent et nécessaire redressement, qui ne peut être remis à demain.<BR>><BR>>* * * * *<BR>><BR>><BR>><BR>>Conflit à l'OSM - Un lundi sous tension<BR>><BR>><BR>><BR>><BR>>Christophe Huss<BR>>Édition du lundi 16 mai 2005 (Le Devoir)<BR>><BR>>Mots clés : Montréal, Musique, osm<BR>><BR>>Ce lundi est une journée importante dans le conflit à l'OSM. La Guilde des musiciens du Québec a fait de son appel à la solidarité des musiciens le point clé d'un dispositif de pression destiné à empêcher la tenue de certaines manifestations, au rang desquelles les finales du Concours musical international de Montréal (CMIM) qui débutent aujourd'hui, les concerts de Charles Aznavour et les concerts prévus avec l'OSM au Festival de Lanaudière.<BR>><BR>>Mais cet appel est loin de faire l'unanimité parmi les musiciens 
pigistes de la place de Montréal. La dissuasion s'est faite «poliment et calmement» selon les termes de la lettre de Gérard Masse parue dans Le Devoir samedi dernier. On s'étonne alors de l'état de traumatisme de nombre d'instrumentistes, qui tous requièrent l'anonymat pour témoigner d'intimidations plus ou moins virulentes, sur le thème «tu ne joueras jamais à l'OSM» ou «tu vas être barré sur la place de Montréal», les arguments allant, pour certains, jusqu'à une menace de la radiation de la Guilde, donc une privation de leur gagne-pain.<BR>><BR>>Une chose est sûre : quand des musiciens qui ont accepté de faire partie de l'Orchestre du CMIM demandent au directeur général de l'ensemble auquel ils appartiennent de les accompagner ce matin, à la première répétition, pour les protéger, c'est qu'ils ont peur.<BR>><BR>>Le contractant Dominique Perron, chargé par les Jeunesses 
musicales du Canada de constituer l'orchestre du CMIM, qui accompagnera les finalistes ce soir, demain et mercredi au Théâtre Maisonneuve de la Place des Arts, affirme avoir rempli sa mission. Pour convaincre les musiciens, M. Perron a invoqué les articles 38 et 39 de la Loi sur le statut professionnel et les conditions d'engagement des artistes de la scène, du disque et du cinéma, stipulant, notamment, qu'il «est interdit à une association reconnue et aux artistes qu'elle représente d'exercer sur une personne un moyen de pression ayant pour objet d'empêcher un producteur avec lequel l'association est liée par une entente collective de produire ou de représenter en public une oeuvre artistique».<BR>><BR>><BR>><BR>>Gérard Masse, président de la Guilde des musiciens, objecte que les événements en question font partie intégrante de la saison de l'OSM et qu'en l'état c'est plutôt 
la loi anti-scabs qui s'applique. Pour preuve, selon lui : «Les contrats sont déposés par l'OSM à la Guilde des Musiciens du Québec.» Toute la question est effectivement là : «Qui produit le spectacle ?» Pour Dominique Perron, comme pour les Jeunesses musicales du Canada, ou le Festival de Lanaudière, la réponse est très claire et vaut également pour les spectacles de Charles Aznavour : l'OSM n'est pas le producteur de ces manifestations, et l'argent servant à payer les musiciens est en totalité extérieur à l'OSM. D'ailleurs, dit M. Perron «jamais, s'il en avait été question, je n'aurais accepté de recruter des musiciens pour le Festival Mozart Plus, qui est autoproduit par l'OSM».<BR>><BR>><BR>><BR>><BR>><BR>>Le calme et la politesse des luttes d'influence de la semaine passée ont excédé bien des musiciens pigistes. L'un d'eux trouve «paradoxal qu'on demande à des 
pigistes qui gagnent 20 000 $ à 30 000 $ par an de refuser 1300 $ au prétexte de soutenir des musiciens salariés qui touchent 75 000 $», ajoutant «on partage le même syndicat, mais pas la même bataille». Un autre s'intéresse aux jeunes chanteurs en compétition : «Pourquoi risquer de chambouler la vie de jeunes artistes venus de partout dans le monde qui ont travaillé si fort et se retrouvent confrontés à une chose qui ne les concerne pas ?» Un troisième ajoute : «Soutenir l'OSM, cela nous donne quoi ? Tout cela est un faux débat : les musiciens de l'OSM ont leur conflit; il leur appartient; ils ont été mal conseillés, et la vie continue.»<BR>><BR>><BR>><BR>>La journée sera donc importante pour jauger des rapports de force et de la détermination des uns et des autres, d'autant plus que certains musiciens de l'OSM ne se font pas prier pour qualifier en aparté de «grave erreur» 
l'appel par la Guilde à la démission ou au renvoi de leur directrice Madeleine Carreau. Marc Béliveau, président de l'Association des musiciens, s'est d'ailleurs dit hier, à Radio-Canada, «mal à l'aise» devant cette demande. Question communication et image, la première semaine de conflit a donc été très difficile côté musiciens. Il est vrai qu'il se sont également heurtés simultanément d'une part à Lucien Bouchard, président du conseil d'administration de l'OSM, monté au front pour défendre sa directrice et, d'autre part, à André Bourbeau, président du conseil d'administration des Jeunesses musicales du Canada, dont le CMIM est le fleuron !<BR>><BR>>* * * * *<BR>><BR>><BR>><BR>>Grève à l'Orchestre symphonique de Montréal - Un appel à la solidarité n'est pas une menace de représailles<BR>><BR>><BR>><BR>><BR>>Gérard Masse<BR>>Président de la Guilde des 
musiciens du Québec<BR>><BR>>Édition du samedi 14 et du dimanche 15 mai 2005 (Le Devoir)<BR>><BR>>Réponse à Pierre A. Goulet, président des Jeunesses musicales internationales et membre du conseil d'administration de l'OSM Dans l'article «OSM: des jeunes pris en otage» publié dans Le Devoir du jeudi 12 mai 2005, Pierre A. Goulet accuse la Guilde des musiciens du Québec et l'Association des musiciens de l'Orchestre symphonique de Montréal de «dépasser les bornes [...] en faisant des pressions et en menaçant de représailles les musiciens pigistes qui acceptent de jouer dans l'orchestre ad hoc en voie de formation par le Concours musical international de Montréal».<BR>><BR>>L'appel à la solidarité lancé par la Guilde des musiciens et l'Association des musiciens de l'OSM ne peut en aucun cas être interprété comme une menace de représailles envers qui que ce 
soit.<BR>><BR>>S'abstenir<BR>><BR>>Les briseurs de grève existent, et il s'en trouvera toujours qui ne répugneront pas à franchir des piquets de grève, si légitime soient-ils. Nous ne faisons que demander aux collègues musiciens de s'en abstenir car les enjeux de cette négociation avec le vaisseau amiral québécois qu'est l'OSM auront des répercussions sur toutes les autres formations musicales à l'avenir. Qui plus est, les membres des Jeunesses musicales d'aujourd'hui verront leur avenir professionnel façonné par ces ententes.<BR>><BR>>Plus loin, M. Goulet écrit que «le conflit à l'OSM est malheureux» et que «jamais nous n'aurions dû nous rendre à de telles extrémités». Nous ne pouvons qu'approuver ses dires. Il est vrai que «le jeu de notre système de relations de travail [...] peut amener des conséquences graves». C'est pourquoi la Guilde des musiciens du Québec et 
l'Association des musiciens de l'Orchestre symphonique de Montréal tiennent à réitérer qu'ils sont disponibles et désireux de reprendre les négociations et d'en arriver à une entente respectueuse des deux parties.<BR>><BR>>La décision d'aller en grève n'a été prise qu'après 18 mois de négociations infructueuses ajoutées à au moins deux autres années de gel des salaires et des conditions de travail. Bref, les musiciens ont été patients, compréhensifs et souples. L'heure est maintenant venue pour l'administration de l'OSM de leur rendre la pareille et de démontrer un respect minimal pour les personnes qui forment l'Orchestre symphonique de Montréal.<BR>><BR>><BR>><BR>>Dissuader poliment<BR>><BR>><BR>><BR>><BR>><BR>>La Guilde des musiciens du Québec et l'Association des musiciens de l'OSM ne peuvent empêcher les dirigeants du Concours musical 
international de Montréal de demander à des musiciens professionnels de former un orchestre de remplacement pour accompagner les concurrents du concours.<BR>><BR>><BR>><BR>>Nous préférons cependant tenter de les en dissuader poliment et calmement tout en leur suggérant, à l'instar du pianiste Alain Lefebvre, d'aider à faire comprendre à qui de droit que «la musique classique ne peut pas se permettre un conflit long» [...] et qu'il faut espérer que «les gens en mesure de régler cela vont comprendre que les joyaux ne sont pas que le Cirque du Soleil et Céline Dion mais aussi l'OSM, qui nous rend fiers à travers la planète depuis 50 ans». Il en va du respect fondamental de notre profession et des années de labeur consacrées à l'atteinte de l'excellence par chacun des membres de l'OSM.<BR>><BR>>Nous sommes fiers, à juste titre, de l'orchestre virtuose que nous sommes et 
voulons, avec enthousiasme, atteindre de nouveaux sommets avec le maestro Kent Nagano.<BR>><BR>><BR>><BR>><BR>><BR>><BR>><BR></DIV></div><br clear=all><hr>MSN Messenger: converse com os seus amigos online. <a href="http://g.msn.com/8HMBBRBR/2752??PS=47575" target="_top">Instale grátis. Clique aqui.</a> </html>