<html><div style='background-color:'><DIV class=RTE>
<P><BR><BR></P><BR><BR><BR>>From: "Trottier Danick" <danick.trottier@umontreal.ca><BR>>Reply-To: cercledemusicologie@groupesyahoo.ca<BR>>To: <cercledemusicologie@groupesyahoo.ca><BR>>Subject: [cercledemusicologie] Fin de semaine musicale - FIMAV<BR>>Date: Fri, 27 May 2005 07:42:35 -0400<BR>><BR>><BR>>Musique classique - Les sorties de fin de semaine<BR>><BR>><BR>><BR>><BR>>Christophe Huss<BR>>Édition du vendredi 27 mai 2005 (Le Devoir)<BR>><BR>>Mots clés : Québec (province), société musicale andré turp<BR>><BR>>Une abondance de plaisirs musicaux variés s'offre au mélomane en cette fin de semaine chargée. Dès aujourd'hui, à 19h30 à la salle Pollack, un baryton de classe internationale, Christian Gerhaher, est accueilli par la Société musicale André Turp.<BR>><BR>>Médecin de formation, Christian Gerhaher se consacre au 
chant depuis 1998. L'ascension de cet élève de Paul Kuen à Munich, qui s'est perfectionné auprès de Dietrich Fischer-Dieskau, Elisabeth Schwarzkopf et Inge Borkh, a été fulgurante. Nikolaus Harnoncourt, Simon Rattle et Riccardo Muti se l'arrachent. Nous avons la chance de l'entendre à Montréal ce soir dans un récital de lieder de Schumann, compositeur qu'il a enregistré pour RCA, un disque couronné par les plus éminentes récompenses de la presse internationale.<BR>><BR>>À quelques mètres de là, à 20h, à la salle Redpath de la même université McGill, l'Ensemble Arion présente son dernier concert de la saison sous la direction de Jaap Ter Linden, presque un habitué. Le soliste Manfredo Kraemer, initialement prévu, sera remplacé par Olivier Brault dans le 5e Concerto pour violon de Mozart, au centre d'un programme Haydn et Mozart, comprenant les Symphonies nos 6 («Le Matin») et 26 
(«Lamentatione») du premier et, outre le concerto, la Plaisanterie musicale, K. 522 du second. Ce concert sera repris demain à la même heure et dimanche à 14h.<BR>><BR>>Au Chalet de la Montagne samedi à 20h s'annonce l'un des concerts les plus prometteurs du Festival de musique de chambre avec le Quatuor pour la fin du temps de Messiaen et le Quintette avec clarinette de Mozart. Au même moment, à la Maison des Jeunesses musicales du Canada, l'altiste et chef Jean-Philippe Tremblay juxtaposera des compositeurs répondant au patronyme de Strauss avec, notamment, les Métamorphoses de Richard dans une version pour septuor ainsi que des valses de Johann dans leurs transcriptions pour ensemble de chambre.<BR>><BR>><BR>><BR>>Dimanche à 16h à l'église Saint-Jean-Baptiste, Yannick Nézet-Séguin et l'Orchestre Métropolitain donneront la quatrième de leurs six représentations de la 
Missa solemnis de Beethoven, dont le second concert, à Verdun mercredi, est commenté par François Tousignant dans cette page aujourd'hui. Enfin, dimanche soir à 20h, les amateurs de musique d'harmonie se rendront à la salle Claude-Champagne de l'Université de Montréal pour le concert bisannuel des 60 instrumentistes de la Symphonie des vents de Montréal.<BR>><BR>><BR>><BR>><BR>><BR>>- Renseignements et réservations : Gerhaher : (514) 397-0068. Arion : (514) 355-1825. Musique de chambre : (514) 489-3444. Tremblay : (514) 845-4108. Missa solemnis : (514) 842-2112. Symphonie des vents : (514) 343-6479.<BR>><BR>>* * * * *<BR>><BR>><BR>>Le FIMAV gagne son pari<BR>><BR>><BR>><BR>><BR>>David Cantin<BR>>Édition du mardi 24 mai 2005 (Le Devoir)<BR>><BR>>Mots clés : Québec (province), Musique, Festival et fête, fimav<BR>><BR>>En partie 
à cause de la baisse d'achalandage inquiétante de l'an dernier, le Festival international de musique actuelle de Victoriaville (FIMAV) avait beaucoup à craindre pour sa 22e édition qui se terminait hier avec une affiche nettement plus rock et ambitieuse. Est-ce que Michel Levasseur a pris la bonne décision en ramenant au programme des figures notoires tels Thurston Moore, Anthony Braxton ou encore William Parker? Par ailleurs, est-ce qu'il ne voyait pas trop grand avec un nombre record d'environ 180 musiciens de passage en cinq jours? En plus d'une hausse au guichet, on peut dire que l'éclectisme a cette fois joué en faveur de l'événement.<BR>><BR>>Après un long week-end où l'expérimentation et le défrichage sonore étaient de mise, le FIMAV sort bel et bien gagnant en 2005. Il y avait bien sûr beaucoup à voir, mais la qualité des musiques était aussi au rendez-vous. Dans la seule 
journée de vendredi, on passait de la retenue exemplaire de l'ensemble Mecha Fixes Clock de Michel F. Côté aux combinaisons inventives du duo Philip Jeck et Janek Schaefer aux tables tournantes. En l'espace d'une heure, Mecha Fixes Clock dévoile une musique texturale qui transporte dans un ailleurs aussi abstrait que sensoriel. Dans un tout autre contexte, la rencontre entre le saxophoniste Anthony Braxton et le guitariste Fred Frith s'adressait peut-être davantage aux puristes du FIMAV qui sont venus en grand nombre applaudir ces virtuoses cabotins au Laurier. Plus tard vendredi, au Colisée des Bois-Francs, la quasi-mythique formation tchèque Plastic People of the Universe a toutefois déçu avec son rock passéiste et nostalgique. Il faut par contre spécifier que l'Agon Orchestra manquait à l'appel. Heureusement, la harpiste Zeena Parkins terminait avec goût cette soirée grâce à un jeu 
d'une finesse remarquable en duo électro-acoustique avec Ikue Mori.<BR>><BR>>Le lendemain, c'était au tour de Thurston Moore de venir défendre ses choix audacieux. À une heure au cinéma Laurier, le public a d'abord eu droit à une étonnante séance d'improvisation en compagnie des manipulateurs de tourne-disque bien connus Martin Tétreault et Kid Koala. Même si la fusion de ce tandem semblait étrange d'emblée, le résultat a su convaincre les nombreux spectateurs venus assister à cette première. Un réel plaisir émanait de cette rencontre qui compte parmi les belles surprises du FIMAV. On ne peut malheureusement pas en dire autant du rock primaire d'Hair Police et de l'électronique dévastatrice de Wolf Eyes (avec le fan Anthony Braxton à titre d'invité surprise) qui ne semblaient pas du tout à fait à l'aise dans un tel contexte. Même John Olson (membre à l'humour cinglant du trio d'Ann 
Arbor) n'en croyait pas ses yeux. Quelques heures plus tard, le No-Neck Blues Band a toutefois pris la situation en main grâce à un spectacle aux allures de rituel primitif. Avec comme matière son folk instrumental très hypnotique et subtil, le groupe new-yorkais s'est engagé sans la moindre réticence dans une fabuleuse et magistrale improvisation collective. On est évidement bien loin de la masse sonore, plutôt unidimensionnelle, que le Dream Aktion Unit de Thurston Moore cherchait à faire lever sans trop de succès. Pendant plus d'une heure, le public a eu droit à une véritable séance de défoulement musical. Nettement supérieur, le jeune quatuor Double Leopards a aussi éclipsé le duo électronique Dead Machines avec ses bourdonnements inhabituels qui coulaient de source. Accroupis au sol, les deux couples ont su inventer un psychédélisme dérangeant bien à eux.<BR>><BR>>Dimanche, on 
est vite revenu au jazz contemporain avec trois ensembles aux approches fort différentes. Tout d'abord, l'Anthony Braxton Sextet cherchait à faire le pont entre l'académisme et un jazz plutôt cérébral. On a préféré de loin la fougue irrésistible de l'incendiaire Peter Brötzmann Chicago Tentet. En plus d'avoir droit à une formation à géométrie variable, le saxophoniste de 64 ans est arrivé au FIMAV en grande forme. En rappel, son duo avec Joe McPhee donnait dans l'introspection la plus formidable. Comment ensuite peut-on vraiment apprécier le William Parker & The Little Huey Creative Music Orchestra qui semblait un peu trop sage dans le contexte du FIMAV ? Au moment d'envoyer ce bilan d'une 22e édition plutôt convaincante, il restait encore à savoir si les Boredoms allaient être en mesure de faire lever la foule pour une fin à couper le souffle comme on en découvre parfois au 
FIMAV.<BR>><BR>><BR>><BR></DIV></div><br clear=all><hr>MSN Busca: fácil, rápido, direto ao ponto.  <a href="http://g.msn.com/8HMBBRBR/2737??PS=47575" target="_top">Encontre o que você quiser. Clique aqui.</a> </html>