<html><div style='background-color:'><DIV class=RTE>
<P><BR><BR></P><BR><BR><BR>>From: "Trottier Danick" <danick.trottier@umontreal.ca><BR>>Reply-To: cercledemusicologie@groupesyahoo.ca<BR>>To: <cercledemusicologie@groupesyahoo.ca><BR>>Subject: [cercledemusicologie] Festivals - Montréal Baroque - Grève à l'OSM<BR>>Date: Sun, 3 Jul 2005 09:20:37 -0400<BR>><BR>><BR>>Musique classique - Un été de festivals sur Espace Musique<BR>><BR>><BR>><BR>><BR>>Christophe Huss<BR>>Édition du lundi 20 juin 2005 (Le Devoir)<BR>><BR>>Mots clés : Québec (province), Musique, Festival et fête, espace musique<BR>><BR>>Cent dix concerts en provenance de trente-quatre festivals. Voilà le menu estival que nous proposera la grille d'Espace Musique, une grille qui n'a pas encore été dévoilée officiellement.<BR>><BR>>Ces festivals sont très majoritairement canadiens, et des concerts seront 
programmés quotidiennement à 20h. Sur les soixante-quatorze programmes qui nous ont été communiqués, l'équilibre des genres est le suivant : 47 % de classique, 23 % de jazz, 16 % de musiques du monde et 14 % de chansons. La part du classique sera augmentée par la diffusion de dix concerts dans le cadre des émissions estivales de Sylvia L'Écuyer, le samedi à 10h. Cette dernière donnera une saveur plus internationale à son choix, avec, par exemple, un concert du Festival de Lucerne 2004 sous la direction de Yuri Temirkanov (13 août), un récital londonien de mélodies françaises sur des poèmes de Théophile Gauthier par Bernarda Fink et Roger Vignoles (27 août) et la 8e Symphonie de Bruckner par Eliahu Inbal le 16 juillet. Le 1er Concerto pour piano de Tchaïkovski sera particulièrement choyé, puisqu'on le retrouvera avec Jon Kimura-Parker et Pinchas Zukerman le 2 juillet chez Sylvia L'Écuyer 
et, onze jours plus tard, en écho de la soirée d'ouverture du Festival de Lanaudière, par Nikoläi Luganski et Gregory Vajda.<BR>><BR>>Cette saison connaîtra une avant-première, avec la retransmission, ce jeudi à 22h, de la Musique pour les feux d'artifices royaux de Haendel en direct du Festival Montréal baroque. La grille, définitivement installée le lundi 27 juin, débutera avec le concert d'ouverture du Festival de musique de chambre de Montréal. Parmi les prévisibles temps forts classiques en soirée on citera en juillet, outre le rendez-vous du 13, lors duquel Alain Lefèvre, dans le Concerto de Québec d'André Mathieu, ajoutera sa voix à celle de Nikolaï Luganski, les soirées du 18, avec Alexandre Tharaud à Lanaudière; du 19, avec Jennifer Larmore et Yoav Talmi au Festival d'été de Québec, et du 26, date de la retransmission du concert de Marie-Nicole Lemieux au Domaine 
Forget.<BR>><BR>><BR>><BR>>En août on repère le Quatuor Borodine, le 1er; David Fray, le 2; Louis Lortie et le St Lawrence String Quartet, le 4; Pieter Wispelwey, le 9; Marc-André Hamelin au Domaine Forget, le 30 et Paavo Järvi et Viktoria Mullova à Lanaudière, le 31.<BR>><BR>><BR>><BR>><BR>><BR>>En préambule de ces festivités, c'est ce soir à 20h qu'Espace Musique diffuse le concert hors du commun de l'Ensemble Huelgas et Paul van Nevel donné le 3 mai dernier à Saint-Viateur d'Outremont, concert consacré au très méconnu compositeur de la Renaissance Jacobus de Kerle. C'est un grand moment de musique, même si l'effet loupe des microphones nous prive de la respiration de l'ensemble et de la magie de l'alliance des voix et du lieu.<BR>><BR>><BR>><BR>>Collaborateur du Devoir<BR>><BR>>* * * * *<BR>><BR>><BR>>Montréal Baroque, derniers 
échos et bilan<BR>><BR>><BR>><BR>><BR>>Christophe Huss<BR>>Édition du mardi 28 juin 2005 (Le Devoir)<BR>><BR>>Mots clés : Montréal, Musique, baroque<BR>><BR>>Avec une hausse de 35 % de ses abonnements, le succès grandissant de la foire baroque à la Place Dauversière, grâce à une collaboration avec le Comité pour la fête nationale, la découverte de nouveaux lieux de concerts et une ambiance festive de quatre jours, Montréal Baroque 2005 affiche un bilan largement positif.<BR>><BR>>Sur le plan de la fréquentation, le succès était visible. Les concerts intimes à la crypte de la Chapelle Notre-Dame-de-Bon-Secours n'étaient pas les seuls à afficher complet : lors du concert d'ouverture, la chapelle était pleine comme un oeuf, tout comme la Chapelle du Sacré-Coeur de la Basilique Notre-Dame dimanche. Même le concert de 22h30, samedi, avait quasiment rempli 
Notre-Dame-de-Bon-Secours. Avec environ 1000 spectateurs aux Feux d'artifice royaux jeudi au Vieux-Port et un Café «À propos» quasiment à cours de nourriture dimanche, la boucle a été bien bouclée.<BR>><BR>>En ce qui a trait aux lieux de spectacles, la grande satisfaction de l'édition 2005 est la Chapelle du Sacré-Coeur de la Basilique Notre-Dame qu'il serait intéressant d'ouvrir à nouveau à l'avenir. L'îlot Bonsecours du Vieux-Port s'est avéré très hospitalier pour un spectacle en plein air, mais si cette idée refait surface à l'avenir, il faudra améliorer la sonorisation, peu musicale et fort distordue jeudi soir. L'immense déconvenue est la Salle de bal du Marché Bonsecours. Depuis la visite des organisateurs, en 2004, cette salle a été rénovée et l'ajout d'un faux-plafond absorbant en a ruiné les qualités acoustiques. Le nouveau lieu, découvert par les musiciens dimanche à 13h, 
est foncièrement impropre à la musique et la sonorisation, improvisée dans l'après-midi de dimanche pour faire passer le son de la comédie de Vecchi au-delà du premier rang, était une forme de miracle, malgré l'excès d'écho apparu au milieu de la seconde partie du spectacle.<BR>><BR>><BR>><BR>>Montréal Baroque, c'est aussi un esprit de décontraction musicale qui a vu, par exemple, s'improviser un 4e Concerto brandebourgeois de Bach au Café «À propos», tard dans la nuit de samedi. L'inventivité des organisateurs nous a valu deux spectacles costumés. D'abord l'opéra-oratorio La Conversion de Clovis, jeudi, dans une mise en scène raffinée et une musique servie par deux prestations vocales sidérantes, l'alto féminin Allyson McHardy (Clovis) et l'alto masculin Matthew White (Uberto).<BR>><BR>><BR>><BR>><BR>><BR>>Ensuite, les extraits de la comédie madrigalesque 
d'Orazio Vecchi, Les Veillées de Sienne, spectacle repris demain au Domaine Forget, mais qui reste à réviser. En effet la partie théâtrale, assumée avec drôlerie par la compagnie Lavallière et Jabot, est totalement parasitée par les mimiques grotesques de David Falls, faisant semblant, face au public, de diriger quelque chose de l'exécution musicale. La place des chanteurs n'est pas sur scène et M. Falls devrait non seulement mettre fin à ses gesticulations, mais aussi arrêter d'essayer de chanter, ou plutôt de chevroter. On administrera également ce dernier conseil au contre-ténor du Toronto Consort, heureusement épaulé par la bande orchestrale la plus séduisante du festival, faisant jeu égal avec celle des Cantates de Bach. Certaines autres prestations, notamment le quintette accompagnant, samedi, les concertos pour clavecin, semblaient plus improvisées. Enfin, sur le plan artistique, 
le concert, dimanche, de musique vaticane par le Studio de musique ancienne de Montréal fut très présentable, mais l'ensemble peut nettement progresser en prenant davantage appui sur les consonnes («Ad te clamamus... ») et en se questionnant sérieusement sur l'hétérogénéité très dérangeante du pupitre de ténors.<BR>><BR>><BR>><BR>>Ensuite, les extraits de la comédie madrigalesque d'Orazio Vecchi, Les Veillées de Sienne, spectacle repris demain au Domaine Forget, mais qui reste à réviser. En effet la partie théâtrale, assumée avec drôlerie par la compagnie Lavallière et Jabot, est totalement parasitée par les mimiques grotesques de David Falls, faisant semblant, face au public, de diriger quelque chose de l'exécution musicale. La place des chanteurs n'est pas sur scène et M. Falls devrait non seulement mettre fin à ses gesticulations, mais aussi arrêter d'essayer de chanter, 
ou plutôt de chevroter. On administrera également ce dernier conseil au contre-ténor du Toronto Consort, heureusement épaulé par la bande orchestrale la plus séduisante du festival, faisant jeu égal avec celle des Cantates de Bach. Certaines autres prestations, notamment le quintette accompagnant, samedi, les concertos pour clavecin, semblaient plus improvisées. Enfin, sur le plan artistique, le concert, dimanche, de musique vaticane par le Studio de musique ancienne de Montréal fut très présentable, mais l'ensemble peut nettement progresser en prenant davantage appui sur les consonnes («Ad te clamamus... ») et en se questionnant sérieusement sur l'hétérogénéité très dérangeante du pupitre de ténors.<BR>><BR>>On se réjouit donc pour le millésime 2006, qui fêtera le 350e anniversaire de la naissance de Marin Marais et le 250e de celui de Mozart. Les Voix humaines seront accompagnées 
de Wieland Kuijken pour une intégrale des oeuvres pour trois violes de Marin Marais, compositeur dont le Centre de musique baroque de Versailles présentera deux opéras inédits.<BR>><BR>>* * * * *<BR>><BR>><BR>>Les musiciens de l'OSM retrouvent la parole<BR>><BR>><BR>><BR>><BR>>Christophe Huss<BR>>Édition du jeudi 30 juin 2005 (Le Devoir)<BR>><BR>>Mots clés : Montréal, Musique, Grève, osm<BR>><BR>>Le conflit à l'Orchestre symphonique de Montréal semble être au point mort alors même que les musiciens viennent d'entamer leur huitième semaine de grève. Il avait fallu un mois pour que le médiateur convoque de nouveau les deux parties, qui se sont vues chaque semaine depuis le 8 juin. Jusqu'à hier, rien n'avait filtré des discussions, la médiation ayant demandé aux négociateurs des deux parties de ne pas communiquer avec les 
médias.<BR>><BR>>Hier, donc, les musiciens ont battu le pavé devant l'hôtel de ville de Montréal pour rencontrer la presse. Les informations ne font cependant pas état d'un avancement substantiel du dossier puisque l'enseignement principal est que les musiciens demandent à présent d'entamer la discussion sur le volet financier. Pour autant, les aspects normatifs ne sont absolument pas réglés. L'administration est le demandeur en la matière afin d'obtenir, entre autres, plus de souplesse dans l'organisation des tournées, une révision des contrats d'enregistrement et un aménagement des règles régissant le travail à Montréal dans le but de permettre, notamment, de développer la nature de l'offre de concerts le dimanche.<BR>><BR>>Jean-Marc Leclerc, président du comité de négociation des musiciens, soulève que sur plus de 80 modifications demandées par l'administration, une 
quarantaine ont été réglées et que, au cours du dernier mois, une offre globale a été présentée pour résoudre une trentaine d'autres points. Pour permettre de faire avancer les discussions, les musiciens disent avoir également proposé de geler quatre points particulièrement litigieux, laissant pendant trois ans la porte ouverte à l'administration pour rouvrir à son initiative la discussion sur ces volets précis, sans doute pour tenir compte de cas concrets qui se dessineraient avec la présence de Kent Nagano.<BR>><BR>><BR>><BR>>Cette offre aurait été rejetée par l'administration qui, par la voix de Marie-Josée Desrochers, directrice de la communication, se refuse à faire le moindre commentaire, insistant sur le fait que les négociations se poursuivront tout au long du mois de juillet. En effet, sept rendez-vous ont été pris par les négociateurs avant la coupure des vacances, 
en août.<BR>><BR>><BR>><BR>><BR>><BR>>Le travail au cours de ces sept séances ne s'annonce pas plus facile, les musiciens ayant précédemment qualifié d'«insultantes» les propositions de la partie patronale sur le volet financier. Au début de la grève, les uns et les autres s'accordaient à penser que le conflit serait soit très court, soit très long. C'est donc parti pour durer...<BR>><BR>><BR>><BR>>Collaborateur du Devoir<BR>><BR>><BR>><BR>><BR></DIV></div><br clear=all><hr>MSN Messenger: converse com os seus amigos online. <a href="http://g.msn.com/8HMBBRBR/2752??PS=47575" target="_top">Instale grátis. Clique aqui.</a> </html>