<html><div style='background-color:'><P>Olá colegas, há brasileiros nesta notícia. Abraços da Sandra.<BR><BR></P>
<BLOCKQUOTE style="PADDING-LEFT: 5px; MARGIN-LEFT: 5px; BORDER-LEFT: #a0c6e5 2px solid; MARGIN-RIGHT: 0px"><FONT style="FONT-SIZE: 11px; FONT-FAMILY: tahoma,sans-serif">
<HR color=#a0c6e5 SIZE=1>
From: <I>"Trottier Danick" <danick.trottier@umontreal.ca></I><BR>Reply-To: <I>cercledemusicologie@groupesyahoo.ca</I><BR>To: <I><cercledemusicologie@groupesyahoo.ca></I><BR>Subject: <I>[cercledemusicologie] Hamelin - Tremblant - Lapointe - Larmore</I><BR>Date: <I>Mon, 15 Aug 2005 10:57:36 -0400</I><BR><BR><TT><BR>Festival du Domaine Forget - Marc-André Hamelin et les fous du piano<BR><BR><BR><BR><BR>Christophe Huss<BR>Édition du samedi 13 et du dimanche 14 août 2005 (Le Devoir) <BR><BR>Mots clés : Québec (province), Festival et fête, Musique, festival international du domaine forget, marc-andré hamelin<BR><BR>L'un des événements du Festival international du Domaine Forget est la venue, ce soir, de Marc-André Hamelin dans un très intéressant récital composé notamment de transcriptions et de paraphrases.<BR><BR>La réputation internationale de Marc-André Hamelin a été bien vite 
établie : il était celui qui jouait l'injouable, celui auquel aucune difficulté ne résistait. Il fit ainsi les beaux jours du Festival du château de Husum, dans le nord de l'Allemagne, entièrement dédié aux raretés du répertoire de piano. Même les plus hardies élucubrations d'un Leopold Godowsky, qui décida un jour que les Études de Chopin n'étaient pas assez difficiles et qu'il convenait d'écrire des «études sur les Études», ne le rebutaient pas. Il a même poussé le vice jusqu'à en enregistrer l'intégralité, dans un album paru en 2000 qui reçut à peu près tout ce que la presse musicale peut décerner de distinctions. <BR><BR>Marc-André Hamelin retournera ce soir à neuf de ces diaboliques pièces qui visaient à repousser encore plus loin les limites pianistiques, notamment dans les vingt-deux pièces pour la main gauche seule. <BR><BR>Un bouillonnement romantique <BR><BR>On l'a peut-être 
oublié, mais c'est dans les salons parisiens, entre les années 1830 et 1850, qu'est né le mouvement qui conduisit Godowski, virtuose du piano lituanien du début du XXe siècle, à écrire ce que Harold Schoenberg, critique du New York Times, appela «sans doute la chose la plus incroyablement difficile jamais écrite pour le piano», parlant «d'exercices fantastiques qui élèvent la technique du piano à des sommets que Liszt n'aurait pas imaginés». <BR><BR><BR><BR>Liszt est la figure centrale de ce monde qui s'est donné rendez-vous dans la capitale française au milieu du XIXe siècle. Paris est alors la capitale mondiale du piano. D'abord, parce que plusieurs facteurs d'instruments, tels que Pleyel ou Erard, s'y sont installés. La concurrence est rude, et les brevets se déposent à la pelle. On recouvre les marteaux de feutre au lieu de cuir, Erard invente le mécanisme du double échappement, 
permettant de répéter des notes à intervalle réduit. Des traités et méthodes d'enseignement sont publiés, car les nouveaux instruments ouvrent de nouveaux horizons. <BR><BR><BR><BR>      <BR><BR>Il est intéressant de noter que les propriétaires de manufactures de pianos sont parfois virtuoses eux-mêmes. C'est le cas d'Henri Herz. Dans cet univers bouillonnant, l'Allemand Friedrich Kalkbrenner est, dans les années 1820-1830, considéré comme le «roi du piano». Le jeune Chopin, arrivant à Paris en 1831, dira de lui : «C'est le seul dont je ne suis pas digne de dénouer le cordon de la sandale.» Kalkbrenner rend la politesse au jeune homme en organisant le premier grand concert parisien de Chopin en 1832 et en le rapprochant de Pleyel, recommandation calculée, puisque Liszt est courtisé par Erard et que Kalkbrenner possède des parts de la manufacture Pleyel ! 
<BR><BR><BR><BR>Chopin le poète, trop discret, ne rentrera pas dans le petit jeu des «joutes pianistiques». Il se détachera d'ailleurs assez vite de son encombrant mentor. Le Paris de la fin de la décennie 1830 est prêt pour accueillir des jeunes lions qui dépasseront le «roi du piano». Ils sont trois : Liszt, Thalberg et Dreyschock, très vite rejoints par une lionne, Clara Wieck, la future Clara Schumann. Ces pianistes se mesurent par concerts interposés en se lançant notamment dans des paraphrases d'airs d'opéra à la mode. <BR><BR>Liszt, «le nouvel Attila» selon le poète Heinrich Heine, a inventé ce type de récitals. C'est dans cet univers qu'apparaît Charles-Valentin Alkan, compositeur chéri de Marc-André Hamelin, le seul Français à pouvoir se mesurer aux nouveaux démiurges du nouveau piano, instrument sans cesse modernisé. Alkan, qui suscite l'admiration de Liszt, écrira comme Chopin 
deux séries d'Études. Et comme Liszt plus tard, ce personnage mystique ressentira le besoin de rompre avec cet univers de paillettes. <BR><BR>Hommage à Liszt <BR><BR>C'est donc il y a un peu plus de cent cinquante ans qu'est né le courant qui amena, grosso modo entre 1850 et 1950, les virtuoses (re-créateurs) à se saisir de la substance musicale des compositeurs (créateurs) pour les «enjoliver» et en faire un spectacle instrumental. Cet art, dont Godowski est le dernier grand maître, s'éteindra progressivement au XXe siècle, Vladimir Horowitz étant l'ultime pianiste célèbre à le cultiver. <BR><BR>Marc-André Hamelin rendra hommage ce soir au père du genre, Liszt, avec la Paraphrase de concert sur Ernani de Verdi et les Réminiscences de Norma de Bellini. Quant au Liebestod de Tristan et Isolde de Wagner, c'est une transcription; Liszt était bien trop admiratif et respectueux de son gendre 
pour commencer à écrire des élucubrations sur sa musique ! <BR><BR>Marc-André Hamelin <BR><BR>En concert au Domaine Forget, samedi 13 août à 20h30. <BR><BR>Vladigerov : Sonatina concertante. Godowsky : neuf Études d'après Chopin. Liszt : transcriptions et paraphrases d'après <BR><BR>Bellini, Verdi et Wagner. Renseignements : 1 888 336-7438. <BR><BR>Au disque. Vient de paraître. <BR><BR>Albeniz : Ibéria (Hyperion). <BR><BR>À écouter. Godowsky : L'intégrale des études sur les Études de <BR><BR>Chopin (Hyperion, enr. 1998). <BR><BR>* * * * *<BR><BR><BR>La Fête de la musique à Tremblant - Trois jours pour faire revivre dix ans<BR><BR><BR><BR><BR>Bernard Lamarche<BR>Édition du jeudi 11 août 2005 (Le Devoir) <BR><BR>Mots clés : Québec (province), Festival et fête, Musique, fête de la musique, mont-tremblant, angèle dubeau<BR><BR>La Fête de la musique, à Tremblant, aura dix ans cette année. Si 
bien que la conceptrice et directrice artistique de l'événement, Angèle Dubeau, a choisi de revenir en arrière et de redonner à ce public qu'elle chérit tant des moments choisis parmi les meilleurs de ces dix années. Du 3 au 5 septembre, le public pourra donc retrouver des artistes qui les ont touchés par le passé.<BR><BR>Angèle Dubeau ne s'en cache pas, cette année sera rétrospective ou ne sera pas. «Le cadre est le même, la nature est là, la montagne ne bouge pas. Pour ce chiffre rond, j'ai jeté un regard en arrière sur les programmations de toutes les années et beaucoup de souvenirs me sont revenus en tête. Chacune de ces programmations, je les ai vécues à 100 %. Je présente tous les concerts et je rencontre le public et les musiciens : c'est ma poussée d'adrénaline annuelle. Je me suis dit, pour ces dix ans, qu'on devrait faire la programmation autour de grands moments du passé, avec 
des artistes qui sont venus à la Fête de la musique.» <BR><BR>La violoniste a voulu choisir les musiciens de cette année à partir du «regard de la musicienne envers son public. Ces grands moments d'osmoses entre les musiciens et leur public que j'ai voulu recréer.» Le meilleur exemple de cette rétrospective bien volontaire, Dubeau le donne en rappelant, l'an dernier, le passage du virtuose du erhu (violon chinois), Georges Gao. «Il en était à son quatrième ou cinquième rappel. Le public ne le laissait pas partir. J'ai dû aller sur scène pour m'excuser de briser le party, en promettant au public de le ramener l'année prochaine.» Chose promise, chose due, Gao est de retour pour le 10e anniversaire. <BR><BR><BR><BR>L'événement 2005 est partagé entre plusieurs fêtes ayant chacune un thème géographique ou historique, Georges Gao étant associé à la «fête chinoise». Le Brésil sera aussi à 
l'honneur, avec la présence de deux chanteurs brésiliens, les très appréciés Paulo Ramos et Monica Freire. Avec l'ensemble La Nef, la fête sera médiévale : l'ensemble proposera des musiques des montagnes au pays des Balkans. Aussi, une fête africaine est prévue à l'horaire, avec Takadja et son spectacle de musiques de l'Afrique de l'Ouest, avec en prime un griot en chair et en os. Une fête chorale s'ajoute à cette constante kermesse, celle qu'offriront Les Petits Chanteurs de Laval, sous la direction de Philippe Ostiguy. Denis Plante et son quatuor proposent eux aussi leur fête, tango celle-là, avec Cantos de Bandoneon. <BR><BR><BR><BR>      <BR><BR>Sur les sentiers de la montagne <BR><BR><BR><BR>Les deux grands concerts du soir risquent également d'attirer les foules. Pour l'un deux, Yuli Turovksy, qui a déjà enseigné la musique de chambre à Angèle Dubeau au 
conservatoire, revient à Tremblant avec son ensemble <BR><BR>I Musici. L'autre concert, le dimanche, sera assuré par Mme Dubeau elle-même, qui, à la demande générale, offrira une reprise de la Grande Fête du violon, avec la Pietà, bien sûr, mais aussi les invités que sont Philippe Dunnigan (violon tango), Stéphane Allard (violon jazz), Carmen Piculeata (violon tzigane) et Félix Leblanc (violon folklorique). <BR><BR>Parmi les habitués, l'aventurier Bernard Voyer revient cette année pour conduire les amateurs dans les sentiers de la montagne jusqu'au sommet, au son des récits de voyages effectués par celui qui a déjà grimpé le plus haut sommet du monde. Cette année, une fois le chalet du pinacle atteint, la musique du Quatuor de La Flûte enchantée se fera entendre. L'ensemble, incidemment, fête ses vingt ans d'existence cette année. <BR><BR>Parmi les autres attractions à l'affiche, il faut 
noter la contribution de Coral Egan aux apéros jazz et cette autre, classique, du violoncelliste Yegor Dyachkov, en récital avec le pianiste Jean Saulnier. <BR><BR>L'animation sur le site sera encore une fois soutenue. En outre, les facteurs d'instruments continueront d'attirer le public. Le luthier Jean-Marc Forget, le facteur de flûtes Jean-Luc Boudreau et le fabricant de tomboas (percussion) Gilles Perreault partageront leurs connaissances sur place. Par ailleurs, le Théâtre de l'Aubergine, un ajout à la programmation l'an dernier, est également de retour. Seules les croisières sur le lac Tremblant ne sont pas offertes cette année. <BR><BR>* * * * *<BR><BR><BR>Pierre Lapointe au théâtre Maisonneuve - Du génie, rien de moins<BR><BR><BR><BR><BR>Sylvain Cormier<BR>Édition du samedi 6 et du dimanche 7 août 2005 (Le Devoir) <BR><BR>Mots clés : Québec (province), Montréal, Festival et fête, 
Musique, pierre lapointe, francofolies de montréal<BR><BR>Pierre Lapointe a du génie. On peut le dire: il le sait. Là où ça devient intéressant, c'est qu'il en use. À bon escient. Et à satiété. Économe du ciboulot, il n'est pas.<BR><BR>Hier, au premier de ses deux soirs à guichets fermés au Théâtre Maisonneuve de la PdA, Lapointe proposait rien de moins que la troisième relecture de son répertoire en moins d'un an. Relectures radicalement différentes. Celle d'hier se voulait «pépiphonique». Néologisme à la Lapointe. J'en comprenais qu'il s'agissait de l'approche musicale, mariage inédit d'un orchestre de chambre (violons, violoncelle, contrebasse, clavecin) à des bidouillages électroniques et des bruitages. J'en constatais que les chansons, ainsi habillées, resplendissaient : on en oubliait les arrangements d'origine. <BR><BR>C'est très fort, ça : avec d'autres, on ne veut pas que les 
chansons dévient de leur mouture enregistrée. Avec Lapointe, non seulement on veut, mais on espère l'impossible, à savoir que ce soit plus beau encore, et ce l'est. Plus fort encore, ce spectacle était comme chacun de ses spectacles pimenté de chansons neuves -- Au 27-100 rue des partances, La prophétie pépiphonique, etc. --, toutes réussies. Le temps de s'étonner de l'arrangement, la mélodie ravissait. <BR><BR>Et par-dessus tout ça, on s'amusait. Car ce gars-là est un drôle. Il faut l'être pour s'amener avec un orchestre affifé comme dans la scène de maison close dans Le Plaisir de Max Ophuls : crinolines, voilettes, redingotes et hauts-de-forme. Lequel orchestre avait à jouer des partitions qui n'auraient pas déparu la cour de Louis XIV, façon Lully. Lapointe, lui, faisait dandy XIXe pour le haut du corps, et jeune homme de son temps pour les pantalons et bottes. À cheval sur plusieurs 
siècles, quoi. À l'image de son spectacle. <BR><BR><BR><BR>Tout ça serait sans intérêt si ses mélodies n'étaient pas si belles, sa voix si soyeuse. Tout serait vain si le gaillard n'était pas si attachant : sous sa veste ironique, Lapointe est d'une rare candeur. Et s'il a l'ego sainement démesuré, il sait partager sa lumière : hier, ô surprises, il a chanté la craquante Tu ne peux rien faire avec Albin de la Simone (son alter ego français) et, après un délire inénarrable à propos de Céline Dion et René Angélil, la tendre Maman en compagnie de Mara Tremblay. Duos réussis. À Pierre Lapointe, décidément, tout réussit. Et ça ne fait que commencer. <BR><BR><BR><BR>      <BR><BR>Collaborateur du Devoir <BR><BR>* * * * *<BR><BR><BR>Musique classique - Jennifer Larmore, la funambule<BR><BR><BR>La chanteuse américaine ferme la série des grands concerts du Festival de 
Lanaudière en duo avec la soprano Mary Dunleavy<BR><BR><BR><BR>Christophe Huss<BR>Édition du samedi 6 et du dimanche 7 août 2005 (Le Devoir) <BR><BR>Mots clés : Québec (province), Musique, jennifer larmore, festival de lanaudière<BR><BR>C'est à Jennifer Larmore que reviendra, ce soir, l'honneur de clore la série des grands concerts du Festival de Lanaudière 2005. Elle y chantera en duo avec la soprano Mary Dunleavy. Les deux chanteuses ont en quelque sorte une histoire commune à Lanaudière, puisque c'est Mary Dunleavy qui avait remplacé Jennifer Larmore, après l'annulation de sa prestation au festival de 2002.<BR><BR>Jennifer Larmore vient également de se désister du Festival d'été de Québec, pour le concert prévu le 13 juillet dernier. Lorsque nous lui avons parlé, elle était très confiante d'être de nouveau en voix pour ce soir : l'intervention chirurgicale qui avait entraîné cette 
annulation de la mi-juillet ne concernait en rien les cordes vocales, mais la vésicule biliaire. C'est l'anesthésie qui avait engendré quelques problèmes au niveau de la respiration. <BR><BR>La chanteuse américaine, qui pense avoir récupéré tout son potentiel, se produira plutôt en récital ces prochains temps. Son retour à l'opéra est annoncé pour décembre au Metropolitan Opera dans la création du nouvel opéra de Tobias Picker, An American Tragedy, sous la direction de James Conlon. <BR><BR>Une chanteuse francophile <BR><BR>La carrière de Jennifer Larmore est très liée à la France, où elle a débuté en 1986. Elle se souvient de ces débuts inattendus : «J'avais une audition à New York pour les Opéras de Syracuse, Augusta aux États-Unis, et Nice en France. Les Américains n'ont pas réagi ou désiré une chanteuse avec plus d'expérience, mais Pierre Médecin, le directeur de l'Opéra de Nice, m'a 
fait signer sept contrats ! Ma carrière a commencé grâce à la France et, c'est vrai, j'ai une histoire d'amour avec ce pays; j'adore la langue, j'adore le peuple -- et la cuisine, bien sûr», dit-elle dans un excellent français. <BR><BR><BR><BR>Paris l'a accueillie les bras ouverts, notamment lorsque Hugues Gall présidait aux destinées de l'Opéra, lui qui avait engagé Jennifer Larmore à Genève dès ses débuts. Le triomphe de Jennifer Larmore à Paris reste à cette heure le rôle d'Isabella de L'Italienne à Alger de Rossini, dans une délirante production d'Andrei Serban, qui a vu défilé les grandes voix rossiniennes de l'heure et où, lors de la reprise, en 2004, Vivica Genaux reprenait le flambeau porté très haut par la chanteuse américaine. <BR><BR><BR><BR>      <BR><BR>Rossini est au coeur du répertoire de Jennifer Larmore : «J'ai commencé avec Rossini et Mozart. Je 
continue avec Rossini, mais ma voix devient plus grande, chaleureuse et sombre, ce qui me permet de chanter Carmen, Charlotte dans Werther de Massenet ou Dalila dans Samson et Dalila de Saint-Saëns. Mais je suis chanceuse, car je peux continuer de chanter Haendel, Rossini et Mozart.» <BR><BR><BR><BR>Sa première Carmen sur scène, à Los Angeles il y a trois ans, lui laisse un indélébile souvenir, puisque le rôle de Don José était tenu par Placido Domingo : «What more can a girl want !», résume-t-elle dans un grand éclat de rire. Par contre, Dalila reste à l'état de projet pour l'heure, «dans un théâtre pas très grand», ce qui exclut le Metropolitan Opera, dont les responsables artistiques cherchent d'ailleurs des voix plus puissantes pour tenir le rôle de la séductrice. Parmi les autres rêves de Jennifer Larmore, il y a Octavian dans Le Chevalier à la rose : «Chaque fois qu'on me 
l'offrait, j'avais en parallèle une Cenerentola, une Rosina ou un autre grand rôle. C'était impossible de dire oui. Maintenant, je veux bien dire oui !» <BR><BR>Cette rossinienne émérite cite parmi les grands chefs dans son répertoire Bruno Campanella, mais aussi Marco Guigarini, qui dirigera le concert de Lanaudière, un musicien dont elle apprécie la rigueur rythmique : «Dans Rossini, le rythme a une légitimité, il n'est pas là que pour la virtuosité. Marco Guidarini comprend bien cela.» <BR><BR>Jennifer Larmore est reconnue parmi les plus remarquables belcantistes de notre époque, notamment pour son aplomb et sa technique lui permettant d'affronter les airs les plus redoutables du répertoire italien du XIXe siècle. Au niveau du timbre, la signature de sa voix est surtout ce bas-médium non poitriné mais très couvert, qui la fait reconnaître entre mille. Ces caractéristiques sont mises 
en exergue dans un très original récital d'airs de bravoure, Bravura Diva, édité il y a un mois par l'étiquette anglaise Opera Rara. Non seulement il présente un portrait fidèle de la chanteuse, mais il offre aussi l'occasion de découvrir les airs, parfois funambulesques, de compositeurs oubliés, tels que Luigi Arditti, Lauro Rossi ou Giovanni Pacini. <BR><BR>Collaborateur du Devoir <BR><BR>Jennifer Larmore <BR>- En concert au Festival de Lanaudière, samedi 6 août à 20h. Airs et duos de Mozart, Rossini et Bellini. Mary Dunleavy (soprano), Les Violons du Roy, dir. : Marco Guidarini. % 1 (800) 561-4343. <BR>- Au disque. Bravura Diva, airs de Costa, Rossini, Mercadante, Arditi, Rossi, Pacini (une nouveauté Opera Rara, distr. SRI). <BR><BR><BR><BR><BR><BR><BR><BR><BR><BR><BR><BR><BR><BR><BR></TT><BR><BR><TT>www.cercledemusicologie.com<BR>---Pour vous retirer de ce groupe, envoyez un courrier 
électronique à :  <BR>cercledemusicologie-unsubscribe@groupesyahoo.ca<BR><BR></TT><BR><BR><BR>
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