<html><div style='background-color:'><P><BR><BR></P>
<BLOCKQUOTE style="PADDING-LEFT: 5px; MARGIN-LEFT: 5px; BORDER-LEFT: #a0c6e5 2px solid; MARGIN-RIGHT: 0px"><FONT style="FONT-SIZE: 11px; FONT-FAMILY: tahoma,sans-serif">
<HR color=#a0c6e5 SIZE=1>
From: <I>"Trottier Danick" <danick.trottier@umontreal.ca></I><BR>Reply-To: <I>cercledemusicologie@groupesyahoo.ca</I><BR>To: <I><cercledemusicologie@groupesyahoo.ca></I><BR>Subject: <I>[cercledemusicologie] Musique d'abord - André Mathieu - Alain Lafèvre</I><BR>Date: <I>Mon, 10 Apr 2006 10:04:55 -0400</I><BR><BR><TT><BR>Disques classiques - Musique d'abord<BR><BR><BR><BR><BR>Christophe Huss<BR>Édition du samedi 1er et du dimanche 2 avril 2006 (Le Devoir)<BR><BR><BR><BR><BR>La collection «Musique d'abord» de l'éditeur français Harmonia Mundi est la plus ancienne collection économique active au catalogue. La présentation a été revue il y a quelques années et les CD sont aujourd'hui disponibles sous forme de jolis albums cartonnés digipacks blancs, vendus autour de 9 $ chacun. La saison discographique en cours nous a apporté 20 nouveaux titres.<BR><BR>Publiés en deux vagues à la 
fin de l'été dernier et il y a moins d'un mois, ces 20 titres ne sont pas tous des nouveautés au catalogue économique. Certains, minoritaires, existaient déjà dans l'ancienne présentation de «Musique d'abord». Mais presque tous sont fidèles à une vocation, unique dans l'univers de l'édition phonographique : contrairement aux autres collections, qui tournent autour des grandes oeuvres du répertoire, «Musique d'abord» permet avant tout d'explorer des répertoires peu connus, notamment dans les domaines des musiques ancienne et baroque. Il n'y a pas, dans ce que nous avons reçu, de titre «à éviter», à part peut-être la laborieuse Sonate D. 959 de Schubert par Alain Planes et le CD intitulé La Folia. <BR><BR>Découvertes anciennes <BR><BR>Depuis des années, je chéris dans mon jardin secret un petit disque fort discret qui, en 1981, nous fit découvrir une irrésistible musique de divertissement 
de Joseph Haydn. Les huit Zingarese, instrumentées par Michael Dittrich, sont un pilier musical de toute discothèque destinée à enjoliver les jours maussades. <BR><BR>À saisir également en priorité, un des disques les plus beaux et les plus originaux de toute la musique du XVIIe siècle : les madrigaux sacrés de Johann Hermann Schein, regroupés sous le titre Israelis Brünnlein, sous la direction de Philippe Herreweghe. À propos de madrigaux, «Musique d'abord» nous redonne le CD des Madrigaux guerriers et amoureux de Monteverdi par Les Arts florissants et William Christie, une version toujours intéressante même si on a eu mieux depuis. <BR><BR><BR><BR>Dans un répertoire plus ancien, les amateurs de chansons de la Renaissance devront se précipiter sur le disque La Chasse et autres chansons de Clément Janequin par l'ensemble du même nom : c'est un complément parfait au disque Fricassée 
parisienne, déjà paru dans la même série. Cet ensemble, mené par Dominique Visse, magnifie, dans un registre plus austère, le requiem et la messe L'Homme armé de Pierre de la Rue. Et pour remonter encore plus loin dans le temps, il y a les Chants de l'Église de Rome (du VIe au XIIIe siècle) par Marcel Pérès et son ensemble. Ces deux derniers titres sont néanmoins réservés aux auditeurs avertis. <BR><BR><BR><BR>      <BR><BR>Plus près de nous <BR><BR><BR><BR>Beaucoup plus faciles d'écoute, les tonos humanos, ou chansons profanes de l'Espagne baroque, réunis sous le titre ¡Ay, Dulce Pena !, par la soprano Marta Almajano, une voix fort enjôleuse, sont une des plus belles découvertes de la série. <BR><BR>Des trois disques consacrés au répertoire classique joué sur instruments anciens, celui regroupant les Trios nos 43 à 45 de Joseph Haydn par Patrick Cohen, Erich 
Höbarth et Christophe Coin est le plus séduisant car Jean-Claude Pennetier utilise un pianoforte limité pour jouer des sonates d'Hyacinthe Jadin (1769-1800) alors que le violon de Chiara Banchini grince un peu dans la musique de chambre de Johann Schobert (1740-1767). <BR><BR>Enfin, même si on ne s'y attend pas forcément de la part d'Harmonia Mundi, il y a quelques bons achats à faire en matière de musique du XXe siècle. D'abord, le couplage de la Première Symphonie (1951) et de Timbres, espace, mouvement de Dutilleux, par Serge Baudo, une version toujours d'actualité. Ensuite, d'André Caplet (1878-1925), le fascinant Conte fantastique pour harpe et quatuor d'après Edgar Allan Poe dans un couplage idéal avec, notamment, le Septuor pour trois voix de femmes et quatuor à cordes. Enfin, les Sept Péchés capitaux et des chansons de Kurt Weill par Brigitte Fassbänder, version intéressante pour 
remettre à l'heure quelques pendules stylistiques, détraquées dans nos contrées. <BR><BR>Collaborateur du Devoir <BR><BR>*** <BR><BR>Six disques prioritaires <BR><BR>- Caplet, Conte fantastique, Ensemble Musique oblique, HMA 1951417. <BR><BR>- Dutilleux, Symphonie n° 1, Timbres, espace, mouvement, Serge Baudo, HMA 1955159. <BR><BR>- Haydn, Zingarese et Ländler, Ensemble Bella Musica, HMA 1951057. <BR><BR>- Schein, Israelis Brünnlein, Philippe Herreweghe, HMA 1951574. <BR><BR>- ¡Ay, Dulce Pena !, Tonos humanos del Barrocco Español, Martha Almajeno, HMA 1957028. <BR><BR>* * * * *<BR><BR><BR>Musique classique - André Mathieu: vers la consécration?<BR><BR><BR><BR><BR>Christophe Huss<BR>Édition du samedi 1er et du dimanche 2 avril 2006 (Le Devoir) <BR><BR>Mots clés : Québec (province), Musique, andré mathieu, alain lefèvre, concerto de québec<BR><BR>C'est ni plus ni moins qu'une première 
mondiale d'une oeuvre du patrimoine musical québécois que nous proposent le pianiste Alain Lefèvre et l'OSM cette semaine, avec la présentation de la Rhapsodie romantique d'André Mathieu. Cette oeuvre vaudra-t-elle au compositeur une reconnaissance internationale? Plusieurs orchestres aux États-Unis, en Malaisie et en Chine, et peut-être en Angleterre et en Allemagne, prévoient d'ores et déjà de la programmer.<BR><BR>Si le Concerto de Québec d'André Mathieu frappe par sa profusion de belles mélodies, on ne peut évidemment nier que l'agencement de ses mélodies est assez gauche et ne s'intègre pas en un tout organique. On mettra sur le compte de la jeunesse d'André Mathieu (12 ou 14 ans) cette inexpérience dans la gestion et la mise en forme de ses idées. À cela s'ajoute que l'orchestration n'est ni de lui, ni de son père Rodolphe, mais, semble-t-il, de Lucio Agostini (1913-1996), 
arrangeur, entre autres, de chansons d'Alys Robi. <BR><BR>Double recomposition <BR><BR>En entretien au Devoir, le pianiste Alain Lefèvre, qui n'a pas perdu sa flamme militante en faveur d'André Mathieu (1929-1968), nous dit avoir trouvé depuis l'enregistrement du Concerto de Québec quatre autres versions de cette même oeuvre, dont l'une d'une cinquantaine de minutes. «Cela me donne presque envie de revoir cette partition. Je me rends compte que la version du Concerto de Québec que j'ai jouée, la seule éditée, était probablement la plus faible, et que si l'on prenait le temps de recorriger la partition, on serait devant une tout autre oeuvre. Mais c'est là un travail colossal.» <BR><BR>La Rhapsodie romantique pour piano et orchestre a été écrite bien plus tard, en 1958. Alain Lefèvre en possède l'original, mais un original postérieur de dix ans. Il raconte : «Quelques mois avant sa mort, 
André Mathieu a en projet une tournée de concerts, qui l'emballe tellement qu'il redevient sobre. Dans la même foulée, il se remet au piano, pour travailler Beethoven, Debussy et Honegger. Mathieu dit à sa femme : "Je vais reprendre la Rhapsodie romantique et je vais réécrire cette pièce de manière précise". Il reprend donc cette oeuvre, qui n'a jamais été jouée, et passe apparemment deux mois de sa vie à la couper, corriger, réécrire, jour et nuit. Cela devient une partition très chargée en émotion et aussi très aboutie. Au moment où il achève ce travail, il se rend compte que les personnes qui lui ont promis la tournée ont commencé à vendre les billets, sont partis avec la recette et ont annulé les concerts. Là, il se remet à boire, tombe plus bas que jamais et meurt.» <BR><BR><BR><BR>En 1958, une orchestration de la Rhapsodie avait été réalisée par Lucio Agostini, mais Mathieu avait 
décidé, en réécrivant la partition, d'en faire une réduction pour piano. «Quand j'ai vu la partition pour deux pianos de 1968, j'ai tout de suite compris que Mathieu n'était pas d'accord avec l'orchestration d'Agostini, mais qu'il n'avait pas les moyens techniques de la composition orchestrale pour pouvoir s'exprimer conformément à ses souhaits. Il avait changé beaucoup de choses dans le deuxième piano», constate Alain Lefèvre. Le pianiste ne croit pas en ces quatre harpes et flûtes surnuméraires requises par Agostini et décide de confier au chef, compositeur et arrangeur Gilles Bellemare le soin de réaliser une nouvelle orchestration en partant de la partition pour deux pianos de 1968, de l'orchestration d'Agostini (1958) et de diverses oeuvres de Mathieu. « Le 4 avril, la Rhapsodie romantique que je vais jouer est intégralement l'oeuvre de Mathieu au piano et intégralement 
l'orchestration de Gilles Bellemare», résume-t-il. <BR><BR><BR><BR>      <BR><BR>L'image de Rachmaninov <BR><BR><BR><BR>Gilles Bellemare nous confie qu'il a l'assurance que l'orchestration d'Agostini n'a jamais été jouée à l'époque : «On a récupéré le matériel d'orchestre sur lequel il n'y avait aucune annotation.» Il a passé six mois sur cette nouvelle orchestration : «Le travail d'Agotini était fait un peu rapidement et le matériel était dans un état assez effrayant. J'ai d'abord recopié la partie de piano telle quelle, puis j'ai procédé à une refonte de l'orchestration, d'abord pour qu'on puisse entendre le piano. À en juger par deux ou trois brouillons d'oeuvres orchestrales de Mathieu, on constate que son univers sonore orchestral est nettement plus raffiné que l'orchestration d'Agostini. Il y avait par exemple, à l'orchestre, des doublures de la partie de 
piano; je suis certain que Mathieu n'aurait pas voulu des choses comme ça.» Par rapport au Concerto de Québec, Gilles Bellemare observe «une écriture plus éclatée au niveau harmonique, au niveau de la grandeur des idées, des expositions et des développements» et décrit le monde sonore (harmonie, couleurs, plan) comme «proche de l'univers de Rachmaninov». <BR><BR>Alain Lefèvre effectue le même rapprochement avec le compositeur russe : «C'est une oeuvre qui ressemble à Mathieu, marquée par Rachmaninov, avec des échappées vers la musique française, car il été hanté par les harmonies de Debussy et Ravel. Les trois thèmes principaux sont du grand romantisme, du grand piano avec des palettes sonores colorées à la russe à la Rachmaninov, mais tous les développements sans exception sont inspirés par l'école française.» Un peu comme si, avant de mourir, André Mathieu avait fait la synthèse de 
deux passions : l'amour du grand piano russe et les harmonies françaises apprises de Honegger. <BR><BR>Alain Lefèvre qui nous promet, à l'écoute, «les 20 minutes qui vont passer le plus vite dans la vie des auditeurs», relève que la Rhapsodie romantique ne pâtit pas des enchaînements anguleux du Concerto de Québec. «La Rhapsodie romantique est l'oeuvre de Mathieu qui se tient le mieux. Elle est plus courte, c'est un grand souffle, il n'y a pas les changements d'ambiance qui font qu'on est parfois un peu désarçonné. C'est une structure classique, ABA, avec un thème principal qui revient trois fois.» Le défi technique est à la hauteur, les facilités pianistiques de Mathieu étant légendaires. «Il devait avoir une main monstrueuse, trop grande pour 95 % des pianistes, à en juger par ses accords, d'une densité incroyable.» <BR><BR>À nous, à présent, de partir à la rencontre de ce testament 
d'André Mathieu; le testament de cet enfant surdoué qui aurait dû, logiquement, devenir un grand compositeur. <BR><BR>Collaborateur du Devoir <BR><BR>*** <BR><BR>LA RHAPSODIE ROMANTIQUE D'ANDRÉ MATHIEU <BR><BR>Salle Wilfrid-Pelletier de la Place des Arts, mardi 4 avril à 19h30. Alain Lefèvre (piano), Orchestre symphonique de Montréal, dir. Matthias Bammert. Au programme également : Le Tombeau de Couperin de Ravel, La Mer de Debussy, Rhapsodie sur un thème de Paganini de Rachmaninov. <BR><BR>Autres concerts : Mercredi 5 avril à 10h30 : Rhapsodie romantique de Mathieu et Rhapsody in blue de Gershwin (+ La Valse et Le Tombeau de Couperin de Ravel). <BR><BR>Supplémentaire le 5 avril à 19h30. Rhapsodies de Mathieu, Rachmaninov et Gershwin. <BR><BR>Debussy : La Mer. <BR><BR>Les Rhapsodies seront enregistrées par Analekta en concert les 4 et 5 avril, et en studio le 7 avril, pour un disque à 
paraître en <BR><BR>octobre 2006. <BR><BR>Concert Mathieu/Gershwin le 19 avril à Québec, avec l'OSQ. <BR><BR>* * * * *<BR><BR><BR>Les Fidèles insomnies d'Alain Lefèvre - Refuges d'une inextinguible douleur<BR><BR><BR><BR><BR>Christophe Huss<BR>Édition du vendredi 24 mars 2006 (Le Devoir)  <BR><BR>Mots clés : Québec (province), Musique, alain lefèvre<BR><BR>Il y a les paravents, les apparences. Et il y a la vérité, crue. Avec le troisième disque de ses compositions, Fidèles insomnies, paru le 14 mars chez Analekta, le pianiste classique Alain Lefèvre se dévoile, sans paroles. Et, surprise, derrière la façade, le romantisme, les (belles) mélodies -- qui tiennent davantage de Michel Legrand et Francis Lai que de Ligeti et Boulez --, il y a une lancinante, profonde et indicible douleur.<BR><BR>On aime tant aujourd'hui catégoriser les choses. Certains disques portent la mention «file 
under» pour indiquer au disquaire où les ranger. Fidèles insomnies est inclassable. On oscille entre les ballades du jazzman Richie Beirach et des musiques de films dans des univers proches de Krzysztof Komeda (Rosemary's Baby de Polanski) et George Delerue (Le Mépris de Godard). Qu'est-ce qui fait que la valse Je te veux ! d'Érik Satie soit «file under : classic» alors que Comme en famille ! d'Alain Lefèvre, son héritière directe, avec une pincée de Poulenc, de Wiéner et de Legrand, ne l'est pas ? On retrouve d'ailleurs une sorte de Satie hébraïque dans Lylatov. Alain Lefèvre nous dit en entrevue que ses compositions «sont d'une écriture classique, avec des formes classiques et des harmonies classiques. Ce n'est pas du Messiaen, mais on peut composer en 2006 différemment de ce qui se fait». Alors, adoptons le terme de «mélodies sans paroles»... même s'il a déjà été pris par Mendelssohn. 
<BR><BR>Il y a assurément, dans la démarche, un romantisme revendiqué : «Maurice Jarre, Claude Delerue, Michel Legrand [grands compositeurs de musiques de films] sortaient tous du conservatoire. Les compositeurs actuels veulent intellectualiser leurs oeuvres à tout prix, comme s'il y avait une honte à composer par rapport à des sentiments que nous vivons.» Alain Lefèvre revendique ce droit : «Quantifier l'"émotion" ou le "classique" est difficile. Des chansons de Léo Ferré sont de grands classiques, même si on ne peut pas les comparer au Requiem de Mozart. J'ai été à cheval entre ces inspirations et mon compositeur de prédilection, Rachmaninov.» Le pianiste reconnaît «qu'en 2006, parler d'amour, de fidélité, de beaux sentiments, ce n'est pas nécessairement la plus grande des modes, et cela pourra être très facilement ridiculisable. Quelqu'un de cynique est beaucoup moins ridiculisé que 
quelqu'un qui expose de beaux sentiments.» <BR><BR><BR><BR>La face cachée <BR><BR><BR><BR>      <BR><BR>Mais à l'écoute, Fidèles insomnies tire ses racines bien plus profondément. Le pianiste y partage son intimité sans paroles et sans retenue avec les auditeurs et fait fi du qu'en-dira-t-on. «Si quelqu'un veut écouter et être mort de rire, ce sera son choix, mais en même temps, d'autres gens écouteront et penseront à leurs parents, à leur mère, à leurs amours perdues, à leurs déceptions, à leurs fantômes», dit-il. <BR><BR><BR><BR>Impossible, derrière les flots de notes et les mélodies, de ne pas sentir une oppression, une douleur. Mis à part la respiration légère de Comme en famille ! et la pirouette finale, Au bout de mes rêves, il plane sur le disque une chape qui le rend émouvant. Ce n'est pas un hasard si les deux pièces Petite mère et Un ange passe, dédiées 
à ses parents défunts, se trouvent au coeur du programme. Cette tension rappelle la noirceur de sa version des Ballades de Chopin en 1996. Alain Lefèvre l'avoue : «Je viens d'une famille où les choses n'étaient pas dites. La composition, c'est pour moi le moyen de dire des choses que je ne pouvais pas exprimer en paroles. Plein de choses ne se sont pas réglées et ne le seront jamais. Quand les personnes disparaissent, c'est plus facile de leur parler, mais tout cela est lourd de conséquences.» <BR><BR>Ailleurs, même dans la gaieté, se glissent des ombres, ce Weltschmerz («douleur du monde») cher aux romantiques allemands : «Je compose surtout parce que ça me permet d'exorciser toutes mes angoisses et mes tristesses. Dans mes compositions, il y a la possibilité pour moi de survivre à un monde que je trouve insoutenable de méchanceté.» <BR><BR>On parlera beaucoup de tendresse et de bons 
sentiments à propos de Fidèles insomnies, mais sa vérité est dans sa face cachée, comme cette citation d'un air de Puccini dans la pièce intitulée La Callas, sa dernière composition. Les paroles de cet air ? «Ô mon cher petit père... » <BR><BR>La douleur d'Alain Lefèvre est inextinguible. C'est pour cela que sa sincérité touche au coeur. <BR><BR>Collaborateur du Devoir <BR><BR>- Fidèles insomnies : onze compositions d'Alain Lefèvre, dont les trois Préludes commandées par la grande salle de concerts Megaron d'Athènes pour les Olympiades culturelles 2005, et des versions accompagnées d'Un ange passe et de Lylatov. Analekta AN 29276. <BR><BR><BR><BR><BR><BR><BR><BR><BR><BR></TT><BR><BR><TT>www.cercledemusicologie.com<BR>---Pour vous retirer de ce groupe, envoyez un courrier électronique à :  <BR>cercledemusicologie-unsubscribe@groupesyahoo.ca<BR><BR></TT><BR><BR><BR>
<HR width=500>
<B>Liens Yahoo! Groupes </B><BR>
<UL>
<LI>Pour consulter votre groupe en ligne, accédez à :<BR><A href="http://cf.groups.yahoo.com/group/cercledemusicologie/">http://cf.groups.yahoo.com/group/cercledemusicologie/</A><BR> 
<LI>Pour vous désincrire de ce groupe, envoyez un mail à :<BR><A href="mailto:cercledemusicologie-unsubscribe@groupesyahoo.ca?subject=Unsubscribe">cercledemusicologie-unsubscribe@groupesyahoo.ca</A><BR> 
<LI>L'utilisation de Yahoo! Groupes est soumise à l'acceptation des <A href="http://cf.docs.yahoo.com/info/utos.html">conditions d'utilisation</A>. </LI></UL><BR><BR></FONT></BLOCKQUOTE></div></html>